Couleurs & nuancier

Dans un premier temps, nous limiterons le plus possible la variété des couleurs pour garder une cohérence et une unité pour ne pas gêner l’observation des valeurs.

L’emploi des trois couleurs primaire

jaune / magenta / cyan
img > à venir !
Couleurs secondaires: orange, violet et vert. En théorie le mélange de deux couleurs primaires produit une secondaire.jaune + magenta magenta + cyan cyan + jaune= orange = violet = vert

Les couleurs froides et chaudes

Les jaunes, oranges, rouges sont considérés comme des couleurs chaudes, tandis que les verts, bleus, violets sont vus comme des couleurs froides, mais c’est une définition très simpliste car un jaune citron sera plus froid qu’un jaune or. Vous pouvez toujours réchauffer une couleur froide, mais pas l’inverse ! Un autre aspect à prendre en considération: les couleurs chaudes mettent optiquement le sujet au premier plan, tandis que les froides le mettent au second.


Faites attention à la perception des choses fondée sur un savoir stéréo- typé, du style: le ciel est bleu, un tronc d’arbre brun et l’herbe verte. Cette réalité peut être bouleversée et transformée par les jeux de lu- mières et d’ombres.
|> Pour améliorer la capacité à bien apprécier les couleurs commencez par vous poser les questions suivantes : quelle est la valeur de l’objet (sur l’échelle du noir au blanc), quelle est sa température (chaude ou froide), quelle est sa saturation, son intensité (de la couleur pure ou grisée voire neutre)?

Du pur et du neutre par saturation

Structurer une composition davantage à partir d’un motif de couleurs et leur saturation que de valeurs. Au lieu d’ajouter du foncé… pourquoi pas éclaircir, refroidir, rehausser? D’où vient cette idée que les valeurs représentent le nec plus ultra des solutions en aquarelle? Quoi qu’il en soit, il en résulte que la couleur se retrouve au deuxième rang. Un conseil alors: La prochaine fois que l’idée de «quelques accents fon- cés» vous vient à l’esprit, optez à la place pour un brin de saturation ou de refroidissement, votre tableau en ressentira tout de suite les bienfaits.Devant un tableau de Monnet, Bonnard, Turner, Cézanne ou Van Gogh, on comprend sans aucun effort que la question fondamentale qu’ils se sont posée ne portait pas sur les valeurs, mais plutôt sur les couleurs, leur température et leur saturation. Ce n’est pas un hasard, si les meilleurs aquarellistes sont dans leur grande majorité des adeptes de la couleur.William B. Lawrence

Quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude.

Paul Cézanne

Les lavis

  • la méthode directe: les moins patients préfèrent les mélanges directs sur la palette (les mélangistes)
  • a méthode traditionnelle de couches successives: atteindre la couleur voulue petit à petit par des glacis (les glacimanes)
  • a technique humide: dans laquelle on permet aux couleurs de se répandre et de se mélanger les unes aux autres

L’inclinaison de la planche: ce détail peut paraître secondaire, pourtant il est important de tenir votre feuille de papier dans un bon angle et une position idéale.

Lavis uniforme

Lavis dégradé par dilution

Lavis dégradé entre deux couleurs

voici un petit exercice pour apprivoiser et explorer l’aquarelle. Apprendre à diluer, à créer des transparence et des dégradés. Tracez avec un crayon des carrés de différentes tailles, qui se chevauchent. Utilisez avant tout les trois couleurs primaires. Apposez des lavis, uniforme, des dégradés. Commencez à jouer avec les couleurs.

un deuxième exercice. Tracé au crayon 4 carrés. Dessinez dans ces cadres 4 paysages simple mais différents, attribuez à chaque carré une saison. (été hivers, automne, printemps). Puis utilisez une couleur à près l’autre et passez sur chaque image.

  • le jaune à utiliser partout. Bien sûr il y bien plus de jaune en été qu’en hiver
  • le bleu à utiliser partout, mais il y plus ton bleu en hiver ou pour un paysage au bord de l’eau
  • le vert , l’applique un partout mais quasi rien en hiver
  • un rouge froid… un rouge chaude, appliquer selon les même principe.

Le fait d’utiliser chaque couleur dans chaque image même très peu, garantie une belle harmonie de l’ensemble ! Quand vous avez fait un premier passages des couleurs vous pouvez en faire un deuxième, et un 3ème pour renforcer, les couleur et apporter des détails supplémentaire pour enrichir les composition, tout en restant dans la simplicité. A la fin j’ai ajouté quelques traits avec une plume à encre noir. la ou l’aquarelle était encore un peu mouillé cela à diffuser le trait.

Peindre sans peinture blanche

Le seul blanc dont on dispose et celui du papier. Pour maîtriser l’aquarelle il faut comprendre ce qu’implique l’absence de peinture blanche.

La technique la plus simple consiste à mouiller le papier et à poser la couleur en laissant des réserves de blanc, puis à l’estomper sur le pa- pier encore mouillé avec un pinceau de soie, un linge ou une éponge. Le premier grand principe est donc d’utiliser le papier vierge pour les blancs. Cela s’appelle: faire des réserves.

(Certains font des réserves avec une gomme de masquage, le drawing gum, à appliquer à l’aide d’un couteau triangulaire ou autre).